Fabrication de palpeurs à fibres optiques
Derrière chaque solution de mesure de haute précision se cache un travail d’orfèvre. Chez Werth France, la métrologie repose autant sur l’innovation technologique que sur l’expertise humaine.
Quel est votre travail, Monsieur Mandler ?
Je fabrique les fibres pour notre micropalpeur Werth Fiber Probe®.
Pour ce faire, je saisis dans le logiciel les paramètres souhaités tels que le diamètre de la bille de palpage, la longueur de la tige et le diamètre de la tige. Ensuite, je raccourcis grossièrement les fibres de verre à la bonne longueur et je les fixe dans le banc d’étirage des fibres spécialement conçu.
Un plasma est alors généré à l’aide d’électrodes, dans lequel la fibre est chauffée et étirée selon la géométrie prédéfinie.
Quel est votre parcours ?
À l’époque, mon père m’avait fait découvrir Werth Messtechnik. J’ai d’abord effectué un stage d’un an dans le montage pour obtenir mon baccalauréat professionnel. En 2014, j’ai ensuite commencé une formation de mécanicien industriel.
À l’issue de ma formation, j’ai été embauché et j’ai travaillé au montage des portiques. Lorsque mon prédécesseur dans la fabrication des fibres est parti à la retraite, j’ai eu l’opportunité de reprendre son poste.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la diversité des géométries de fibres à réaliser, et la possibilité de créer des palpeurs très spécifiques, comme ceux à deux billes.
Pour les prototypes, je dois faire des essais pendant un certain temps pour trouver les bons paramètres. Il est toujours intéressant de voir comment le banc d’étirage des fibres réagit lorsque j’adapte la longueur et les valeurs de chauffe dans le logiciel. Lors de la définition de la longueur, je dois également tenir compte du matériau de la bille de détection.
Il peut également arriver que la géométrie corresponde aux spécifications, mais que la fibre soit trop courte de 300 µm. Chez nous, tout se joue au micron près !
Pour en savoir plus :
